©-DR- LE CAVE SE REBIFFE de Gilles Grangier (1961) p16

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Trivia

The scenes taking place in South America were in fact shot in Normandy because Jean Gabin refused to go outside France.

 

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User's Reviews

9/10
Great dialogue, great actors
cl_champagne18 July 2006
Le Cave se rebiffe is one of my favorite movies of all times. With an impeccable cast (Jean Gabin, Bernard Blier and Maurice Biraud among others)and an excellent story to go along things can't go anything but right. Add to that the dialogs from Michel Audiard and voilà! a masterpiece.

This movie contains two of my favorite Audiard one liners, I'll try and translate for non French-speaking members: - About Eric, Jean Gabin says: "If stupidity could be measured, he'd serve as a yardstick for it" - Talking with Maurice Biraud: "To deny your own talents makes it easier for mediocre people to succeed".Real funny stuff, but also things to think about.


9/10
Fine distribution of actors, many laughs
medjai2721 February 2008
Someone made me discovered this film emphasizing on the beautiful dialogs and the strong performance of Mr Jean Gabin. Being a huge fan of the film makers next greater success' "les tontons flingueurs", I was not reluctant at all to watch this movie. These aging gangster movies play with the morals of that earlier time.

Subsequently it's OK to cheat on your husband and to have your house in a former "bordel" and of course all your long time friends are geniuses in the world of crime.The viewer enjoys a nice feeling of coolness and simplicity watching the actors displaying their lives. The introduction to the characters is also very interesting, allowing Mr Gabin a honorable entry in the plot.

And of course each character has his own memorable quotes : *[...] and if I went on with psychoanalysis, I'd say he's the king of fools!". * "- In pure theory how much could we hope for with that counterfeit? - 20 years! Profit splits, imprisonment adds up" I would not want to finish this review without raising my hat to Bernard Blier, a huge "supporting actor with the charisma of a main character". His nonchalant act is great and honest. He belongs to the few artists who know how to catch your attention with an indescribable magnetism. Hope you enjoy it too.


8/10
The Master Forger Comes to Town
Robert McLaughlin6 May 2006
It has been many years since I saw this film, and I keep hoping I will run into it again somewhere. I was struck by two unusual aspects. First, the film appears to show considerable detail about the actual production of counterfeit Dutch currency, almost as if it were a step by step introduction for aspiring forgers of the 1960s.

Second, Jean Gabin as the master forger does not simply outwit the local police and leave his would-be accomplices empty-handed, but then calmly makes for the airport with a suitcase full of real currency. Like a businessman who has had a satisfying overseas trip, he settles back without a care in the world while his plane wafts him to some tropical paradise where there will be no pesky European police to ask questions.All in a good week's work, the film seems to conclude.

7/10
Rather a spoof
dbdumonteil7 May 2008
Made by Gilles Grangier, a minor director whose films were not that bad ,"Le Cave Se Rebiffe" was a bit tongue in chick ,not to be taken seriously.Maurice Biraud was a touching character,lost in a world of crooks,counterfeiters and traitors.

Michel Audiard -who finally began to direct his own movies in the late sixties:"Faut Pas Prendre Les Enfants Du Bon Dieu Pour Des Canards Sauvages" starring Françoise Rosay ,etc-came up with some of his best lines . My favorite line:Gabin comes to see Rosay and asks her for some "paper" for his job (forger).But the merchandise does not satisfy him and he answers: You can use them as paper cones of chips!(=bags of chips) Not much food for thought but very funny and entertaining

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Le Cinéma d'Impétueux

Rassérénante unanimité des points de vue : Le cave se rebiffe est à sa façon une manière de chef-d’œuvre d’un genre qui me semble aujourd’hui disparu et qui a connu des heures de gloire, donnant au cinéma français une sorte de nouvel âge d’or, à la grande irritation de la critique prétendue sérieuse, qui s’étouffait d’agacement devant un cinéma qu’on ne pouvait tout de même pas ignorer.

Qu’est-ce qui confine à la perfection dans Le cave, outre la bluffante allitération du titre magnifique, qui ne pouvait être conçu que par un véritable expert amoureux des richesses infinies de la langue française ? Qu’est-ce qui y est si réussi ?

Le scénario est certes habile, ingénieux, drôle, délicieusement immoral, malgré le vertueux carton final qui précise que naturellement, les protagonistes du mauvais coup ont été rapidement arrêtés et condamnés, clin d’œil majuscule qui n’abuse personne. Mais ledit récit tiendrait presque sur un ticket de métro et, hors la pirouette finale bienvenue, n’offre qu’un minimum minimorum de suspense : on n’est que bien rarement dans l’attente de la péripétie suffisante : on jouit simplement à tout moment de la situation qui s’offre, chaque scène se suffisant à elle-même, et cette volupté est assez rare au cinéma pour n’être pas mise en exergue.

C’est que Michel Audiard, qui n’a pas conservé grand chose du roman d’Albert Simonin, paraît-il, a tout bâti sur le choix idéal des interprètes et sur les mots qu’il mettrait dans leur bouche. Je l’imagine écrivant pour Ginette Leclerc, pour Antoine Balpêtré, pour Franck Villard, connaissant parfaitement leur passé, leur dégaine, leur phrasé, et se régalant à ce tour de force de leur prêter exactement les phrases les plus à même de régaler le public…

Et c’est évidemment la même chose pour Françoise Rosay ou Maurice Biraud… Je suis bien conscient d’être un peu excessif, écrivant ceci, mais le talent mimétique d’Audiard m’a fait songer à une des qualités les plus remarquables prêtées à Marcel Proust, celui de faire adopter à ses personnages, servantes, portefaix, concierges ou grands de ce monde le ton exact de leur véracité.

Voyez, j’ai cité cinq noms incontestables, cinq rôles dont tous ceux qui ont vu et revu le film retrouvent sans difficulté aucune les visages et se remémorent les inflexions… Dans quel film récent pourrait-on trouver telle profusion ?D’autant que je n’ai pas abordé le chapitre des vedettes…

Réglons d’abord le cas de Martine Carol, point faible du film, s’il en est un. Le supplément du DVD indique que l’actrice, en pleine dérive personnelle et financière en 1961 avait été engagée dans ce tournage un peu par charité ; malheureusement la chose se sent, même si l’actrice, qui n’a jamais brillé par l’intériorité de son jeu, n’était pas la moins adaptée pour interpréter une ravissante idiote. Disons que le brio de tous les autres l’écrase un peu, mais que c’est supportable…

Bernard Blier et Jean Gabin, qui parlaient l’Audiard comme leur langue maternelle, s’en donnent à cœur joie et dévident mot sur mot, réplique sur réplique avec une ardeur stupéfiante… Ah ! le regard de Blier venu sortir Gabin de sa retraite des Tropiques sur les avantages et agréments de la jeune indigène qui leur sert à boire : – Il est giron, ton petit sommelier… – Je peux te le bloquer pour la sieste !…ou le même Gabin à Biraud : J’ai connu un typographe d’une extrême valeur qui s’est gâté la main aux anis…Quel bonheur !

Bref, voilà un film qui n’a ni un défaut, ni une ride. et à qui il ne manque pas même un joli clin d’œil, lorsque Biraud appelle Carol Ma p’tite reine… C’est ainsi que Blier appelle Arletty dans Hôtel du Nord… hommage d’Audiard à Jeanson, d’un maître à un maître…


 

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Bernard Blier & Martine Carol